Conseil qualité & sécurité des soins

Avec le Diagnostic 360 ° en sécurité des soins et la solution Optimiso Suite,

effectuez vous-mêmes votre suivi et vos contrôles, afin de maîtriser les risques associés aux soins et prendre les meilleures décisions au bon moment.

Découvrez comment la digitalisation des risques liés aux soins peut simplifier la prise de décisions, réduire les délais de traitement et garantir des données en temps réel.

L’intégration du logiciel Optimiso Suite pour la gestion des risques vous permettra de profiter d’une vision globale du degré de sécurité des soins et d’engager vos collaborateurs dans la culture Sécurité, pilier principal des institutions de santé.

Optimiso suite

Afin de garantir une sécurité des soins irréprochable , testez notre solution :

Proqualitas Health propose, avec ses experts de terrain, de vous accompagner pour :

  • Établir un diagnostic 360 ° de la sécurité des soins et identifier des opportunités d’amélioration
  • Rédiger votre Plan Sécurité et votre Stratégie en Gestion des Risques associés aux soins
  • Planifier dans le temps les actions en réponse aux objectifs stratégiques
  • Mobiliser les parties prenantes
  • Apporter un renfort pour le pilotage de la démarche

Pour quels résultats?

  • Une feuille de route stratégique et opérationnelle structure votre démarche.
  • Un véritable Management des Risques associés aux soins est mis en oeuvre dans votre établissement.
  • La sécurité et la satisfaction de la prise en charge du Patient est durablement améliorée.

Pour quels avantages?

Cette traçabilité et cette visibilité des actions préventives et correctives du management des risques est particulièrement utile notamment lors de la survenue d’Evénements Indésirables Graves (EIG), de situations de crise ou de litiges en lien avec les patients.

Le diagnostic 360°

Le diagnostic 360° en sécurité des soins est un examen méthodique, indépendant et documenté de votre organisation ou d’un département, permettant de déterminer :

  • si les recommendations internationales sont satisfaites
  • si ces dispositions sont mises en œuvre de façon efficace
  • si elles permettent d’atteindre les objectifs stratégiques de la sécurité des soins.

Comment ça marche?

  1. Vous déterminez les processus à auditer
  2. Nous évaluons le pilotage et l’organisation des processus avec vos responsables qualité
  3. Nous évaluons la mise en œuvre sur le terrain avec vos propositions

Pour quels résultats?

Une restitution à chaud, comprenant points forts-écarts-préconisations, est présentée à l’équipe de direction et aux responsables qualité.
Une synthèse complète du diagnostic vous est transmise.
Un plan d’actions est élaboré ensemble pour améliorer votre organisation.
Les professionnels sont ainsi mieux sensibilisés et préparés aux plan d’actions en sécurité des soins.

Plusieurs domaines de la sécurité feront l’objet du diagnostic 360° des processus de soins

  • IDENTITOVIGILANCE
  • PREVENTION DES INFECTIONS
  • HÉMOVIGILANCE
  • GESTION DE LA DOULEUR
  • HUMANISATION DES SOINS
  • ERREUR DE MEDICATION
  • CHUTES
  • ESCARRES
  • ATTENTION AUX DEUXIEMES VICTIMES
  • CHECK LIST CHIRURGICALE

Hôpital ou clinique

La médecine est la seule profession dont l’erreur n’est punie que par l’ignominie. Hippocrate Médecin et Philosophe, « père de la médecine ».

Les erreurs de médication en Suisse seraient responsables d’environ 7% des hospitalisations [14, 15]. Les facteurs prédisposant à ces erreurs sont l’âge (<15 ans, >65 ans), la polymorbidité et la polymédication, un environnement professionnel du médecin défavorable, et le manque de lisibilité de l’ordonnance et d’accès aux documents de références.
Source : Swiss Medical Forum, “Identification et gestion de l’erreur en médecine de premier recours” publié en 28.03.2018 se référant à une étude de 2013)
https://medicalforum.ch/fr/article/doi/fms.2018.03234/

La sécurité des patients fait les gros titres suite à des rapports publiés par des professionnels et des gouvernements.

En 1999, l’Institute of Medecine publia un rapport intitulé «To err is human» (L’erreur est humaine) qui mettait crûment en lumière les préjudices subis par les patients recevant des soins de santé aux Etats-Unis et demandait d’agir en faveur de leur sé- curité à tous les niveaux du système de soins.

Sans aucun doute, la parution de ce rapport donna un si- gnal crucial pour le développement de la sécurité des patients, provoquant une prise de conscience chez le public et le monde politique et réveillant la volonté politique et professionnelle aux plus hauts niveaux aux Etats-Unis.

Soins à domicile

Quelles sont les spécificités de l’hospitalisation à domicile par rapport à une hospitalisation « classique » ?

Pour une même complexité, une même technicité de soins, l’hospitalisation n’est pas réalisée dans les murs de l’hôpital, mais au domicile du patient. Le « domicile » doit s’entendre au sens large du terme : chez le patient, mais aussi en EMS ou en Maison d’Accueil Spécialisée.

L’HAD se caractérise par une personnalisation, une individualisation forte de la prise en charge nécessitée par la structure même dans laquelle se déroulent les soins.

Les particularités qui en découlent sont nombreuses :

  • TECHNICITÉ :
    Les soins apportés en HAD nécessitent bien sûr des compétences techniques inhérentes aux fonctions d’un professionnel de santé, mais également, et peut-être avant tout, des compétences relationnelles. Il faut savoir privilégier la relation humaine. En HAD, parce que le soignant est chez le patient, il n’est jamais en situation de pouvoir, mais de compétences, mises au service du patient.

  • COORDINATION :
    En HAD, la présence soignante et la maîtrise technique se déploient de façon intermittente : Cela nécessite une coordination des soignants, entre eux, avec l’entourage du patient, pour que celui-ci se sente et soit en sécurité, même en l’absence du soignant. A l’hôpital, si le patient se sent mal, il dispose d’une sonnette, et l’infirmière est au bout du couloir. En HAD, il a bien sûr un numéro de téléphone à contacter en cas d’urgence, mais le temps d’intervention est bien plus long. Il est donc essentiel d’anticiper au maximum.

  • ADAPTATION :
    A domicile, la capacité d’adaptation de l’ensemble des intervenants doit être maximale : à chaque patient un environnement différent, unique. Il faut savoir improviser parfois (jusqu’à suspendre une perfusion au lustre de la chambre en attendant un pied à sérum).

  • L’ENTOURAGE :
    Il faut tenir compte de l’entourage et d’un environnement qui, a priori, ne sont pas optimaux par rapport à des conditions d’hospitalisation classiques. Rappelons que le patient est parfois installé dans le lit conjugal, et que l’entourage est partie prenante à la prise en charge.

  • PERSONNALISER LES SOINS :
    En HAD, chaque prise en charge est individualisée, personnalisée. C’est ce qui en fait une activité professionnelle et humaine merveilleuse, d’une extraordinaire richesse il faut sans cesse réinventer! Ce ne sont jamais les mêmes patients, jamais les mêmes lieux, jamais la même organisation des soins.

EMS

La Gestion des Risques en Établissement Médico Social (EMS)

La lutte contre la survenue des évènements indésirables associés aux soins (EIAS), via la gestion des risques (GDR), est un enjeu majeur pour les dirigeants des institutions de santé mais aussi pour les soignants et les responsables des cellules qualité-sécurité.

Selon une révue de littérature , les risques associés aux personnes agées en institution de santé seraient :

  • actes de soins et actes d’accompagnement
  • chutes
  • infections et épidémies
  • médicaments et dispositifs médicaux
  • Identitovigilance
  • Alimentation
  • lieu de vie
  • information du résident
  • suicide
  • organisation et coordination des soins
  • citoyenneté

Delphine Teigné,Marion Lucas,Brice Leclère,Leila Moret,Noémie Terrien. Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2017 ; 15 (2) : 117-26 Overview of the risk areas associated with care in nursing homes

Statistiques en EMS

Une étude nationale dans les établissements médico-sociaux a déterminé que, durant leur séjour, 1,7 % des résidents ont développé des escarres, 2,0 % ont fait une chute ayant entraîné des blessures et 5,1 % ont contracté une infection urinaire lors des 30 derniers jours.

Les EMS suisses ont des standards de soins comparables à celles des autres pays, mais il existe des variations importantes entre les établissements.

Par exemple, le taux de prévalence des escarres varie entre 0 et 19,6 % des résidents, avec une attention très variable portée aux mesures préventives (Courvoisier et al., 2018) et une marge d’amélioration considérable dans le domaine de la lutte contre la douleur et de la polymédication dans certains EMS (Zúñiga, 2019a).

En 2018, l’unité de prévention et de contrôle des infections du canton de Vaud a mené une étude de faisabilité dans huit EMS et découvert que 4,4 % des 562 résidents avaient contracté une infection (OFSP, 2019).

Médicaments en EMS

Il est important de différencier certains aspects des EIAS en lien avec les médicaments car, d’une part nous avons les erreurs médicamenteuses et d’autre part les effets indésirables médicamenteux.

En EMS les situations suivantes peuvent arriver:

  • mauvaise gestion du traitement par le résident
  • non-vérification de prise de médicaments par le résident autonome
  • non-questionnement de l’adaptation de la posologie et le non suivi des traitements
  • erreurs de dispensation de médicaments via les plumiers
  • pratiques d’écrasement et encore mauvais stockage des médicaments

Chutes en EMS

Selon une étude en milieu des EMS (1), la chute représentait l’EIAS le plus souvent déclaré en EMS et était la première cause de mortalité accidentelle chez les personnes âgées.

Les chutes ont été identifiées comme un domaine de risques à part entière, avec une incidence de 1,7 chutes par lit et par an.(2)

La présence d’obstacles dans les espaces de déambulation, le sol glissant, l’aide technique de marche non accessible, l’insuffisance d’éclairage étaient des exemples de causalité.

De plus, il était relaté que la chute surviendrait plus souvent lors des transferts que lors de la marche ; et aussi fréquemment lors d’un transfert du lit ou du fauteuil à la position debout ou inversement.

(1) Beauchet O. Pourquoi faut-il encore s’intéresser à la chute de la personne âgée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ? À propos du cas franc ̧ ais. Rev Geriatr 2015 ; 40 : 323-5.
(2) Lopez-Tourres F, Trivalle C. La prévention en EHPAD. Rev Geriatr 2012 ; 37 : 35-46.

Santé mentale

Les incidents plus communs en santé mentale sont :

  • Violence et agression.
  • Victimisation des patients.
  • Suicide et automutilation.
  • Isolement et contention.
  • Chutes et autres accidents des patients.
  • Fuite et disparition de patients.
  • Événements iatrogènes médicamenteux.
  • Erreurs de diagnostic.

Le secteur de la santé mentale se compose de plusieurs types d’établissements, autres que les hôpitaux psychiatriques et les unités internes.

Le traitement des personnes atteintes de maladie mentale est de plus en plus souvent dispensé dans des centres communautaires, des résidences, des foyers de soins infirmiers et des cliniques externes.

Les services d’urgence, des milieux à risque élevé d’incidents de sécurité, présentent les mêmes risques pour les patients psychiatriques ou toxicomanes. Le taux et le type d’incidents touchant les patients psychiatriques varient d’un milieu à l’autre (NPSA, 2005). Par exemple, les événements iatrogènes médicamenteux sont plus susceptibles d’être déclarés par les cliniques externes et les établissements communautaires, tandis que les incidents d’automutilation surviennent plus souvent dans les résidences privées.

Les services de soins à domicile et les foyers de soins infirmiers déclarent le plus grand nombre d’accidents, tandis que les décès et préjudices graves surviennent davantage dans les résidences privées.

Un rapport fondamental sur la sécurité des patients et la santé mentale, publié en 2006 par la National Patient Safety Agency (NPSA) du Royaume-Uni, était la première enquête exhaustive portant sur les incidents liés à la sécurité des patients psychiatriques.

Source: https://www.patientsafetyinstitute.ca/fr/toolsresources/Research/commissionedResearch/mentalHealthAndPatientSafety/Documents/Mental%20Health%20Paper_FR.pdf 

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